Manque de reconnaissance de l’effet positif
Au cours de ces dernières années, toujours plus d’études et d’articles de recherche sont également venus attester scientifiquement des nombreux aspects positifs de l’interaction avec les animaux sur la santé physique et mentale des êtres humains.
Malgré tous ces impacts positifs sur la société, ceux-ci ne sont guère pris en considération dans les médias et les débats publics. On ne parle généralement des animaux que de façon négative, notamment lors d’attaques de chiens. L’intérêt général dont profite la société, qui prédomine nettement, n’est alors qu’à peine évoqué.
Alors que la détention d’animaux induit une baisse des coûts de santé, elle n’est pas encouragée, mais au contraire entravée au niveau réglementaire. La législation cantonale sur les clients est compliquée, elle varie d’un canton à l’autre et elle s’assortit de nombreuses obligations. En Suisse, la population canine est la plus basse d’Europe et elle est en recul au regard de la croissance démographique. La VHN se mobilise pour que les aspects positifs de la détention d’animaux soient reconnus et mis en évidence auprès du grand public et dans la sphère politique.