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Intérêt général

Les animaux familiers ont une immense influence sur la santé et le bien-être dans la société. Pour les chiens en particulier, les médias ont parlé ces dernières années presque exclusivement de cas isolés d’attaques ou de morsures, oubliant les fonctions importantes des animaux domestiques pour les êtres humains.

Les animaux familiers relient les individus entre eux et contribuent à une bonne santé. Dans une société comptant un nombre toujours croissant de personnes vivant seules, les animaux de compagnie sont également un outil positif contre la solitude, l’isolement et la dépression. De plus, la possession d’animaux conduit à plus d’activité physique chez leurs propriétaires et donc à moins de visites chez le médecin. Les animaux familiers sont donc un investissement dans la santé de la société, ils baissent les coûts de santé. Les économies réalisées dans les frais médicaux ambulatoires dans les ménages avec des chiens se montent annuellement à plus de 300 mio. de francs. Il a également été prouvé que les chiens réduisaient le niveau de stress des individus.

Animaux familiers et enfants

Les animaux familiers ont un effet particulièrement positif sur les enfants. Des études ont montré que les enfants qui grandissaient avec des animaux de compagnie développaient un meilleur comportement social et un plus grand respect pour tous les êtres vivants. Avec les animaux domestiques, les enfants font l’expérience d’une affection inconditionnelle, qui ne juge pas. Dans le même temps, la détention d’animaux familiers apprend aux enfants à assumer assez tôt leur responsabilité et à gérer leurs sentiments.

Les animaux familiers peuvent aussi aider à accroître la capacité d’attention des enfants ayant des difficultés d’apprentissage.

Animaux familiers et personnes en situation de handicap

Tout le monde connaît l’importance des chiens guides d’aveugles pour les personnes malvoyantes. Aujourd’hui, les chiens de compagnie endossent toutefois encore plus de tâches. On trouve ainsi des chiens qui signalisent aux malentendants différents sons (p. ex. sonnette, alarme incendie, téléphone, etc.). Les chiens de compagnie peuvent aussi aider les personnes souffrant de handicaps moteurs graves dans les activités du quotidien, relevant des choses, ouvrant des tiroirs et des portes, apportant des objets, etc. Les chiens contribuent ainsi pour une large part à offrir une vie la plus autonome possible.

De par leur affection, les animaux familiers peuvent aussi être un grand soutien pour les personnes souffrant d’affections psychiques.

Animaux familiers et personnes âgées

L’intérêt des animaux familiers pour les personnes âgées est significatif, mais très souvent oublié. Outre la relation étroite et personnelle entretenue avec leur propriétaire, les chiens contribuent à ce que les personnes âgées conservent une activité physique aussi longtemps que possible. Et plus généralement, les animaux familiers permettent aux personnes âgées de conserver leur joie de vivre. En effet, ils aident à lutter contre la solitude fréquente des personnes âgées. Les animaux sont à leurs côtés et leur donnent de l’affection. Par ailleurs, les personnes âgées doivent assumer la responsabilité de leurs animaux.

Manque de reconnaissance de l’effet positif

Au cours de ces dernières années, toujours plus d’études et d’articles de recherche sont également venus attester scientifiquement des nombreux aspects positifs de l’interaction avec les animaux sur la santé physique et mentale des êtres humains.

Malgré tous ces impacts positifs sur la société, ceux-ci ne sont guère pris en considération dans les médias et les débats publics. On ne parle généralement des animaux que de façon négative, notamment lors d’attaques de chiens. L’intérêt général dont profite la société, qui prédomine nettement, n’est alors qu’à peine évoqué.

Alors que la détention d’animaux induit une baisse des coûts de santé, elle n’est pas encouragée, mais au contraire entravée au niveau réglementaire. La législation cantonale sur les clients est compliquée, elle varie d’un canton à l’autre et elle s’assortit de nombreuses obligations. En Suisse, la population canine est la plus basse d’Europe et elle est en recul au regard de la croissance démographique. La VHN se mobilise pour que les aspects positifs de la détention d’animaux soient reconnus et mis en évidence auprès du grand public et dans la sphère politique.