Les sous-produits animaux des aliments pour animaux familiers sont des sous-produits d’abattoirs qui ne sont plus nécessaires dans l’alimentation humaine dans le volume produit. Les substances d’origine animale transformée par les sociétés membres de la VHN proviennent exclusivement d’animaux en bonne santé autorisés à la consommation humaine. Comme les hommes ont changé d’habitudes alimentaires et ne consomment que de la viande de muscle, d’autres parties des animaux peuvent être utilisées dans les aliments pour animaux.

Comme pour les denrées alimentaires, les additifs sont utilisés dans les aliments pour animaux pour améliorer leur qualité, texture, consistance ou caractéristique visuelle. Y figurent notamment les vitamines, substances aromatiques, conservateurs et antioxydants. Seuls des additifs autorisés et classifiés comme sûrs peuvent être utilisés dans les aliments pour animaux.

Les additifs utilisés peuvent être naturels (à partir de céréales, d’huiles végétales, d’herbes, etc.) ou synthétiques. Les additifs s’accompagnent fréquemment de fonctions nutritives importantes telles que vitamines, oligoéléments ou acides aminés. D’autres additifs, comme les conservateurs, aident à prévenir notamment les contaminations microbiologiques dangereuses. Ils contribuent à éviter la détérioration rapide des produits et les intoxications alimentaires chez les animaux. La législation sur les aliments pour animaux contient des règles strictes sur les additifs pouvant être utilisés, et en quelle quantité.

Le terme de cendres brutes est souvent un peu déconcertant pour les non-spécialistes. Les cendres brutes ne renvoient toutefois pas à un agent de remplissage à bas prix ou similaire, mais à la part inorganique et non combustible de l’alimentation. La majorité revient à la teneur en sels minéraux. Les cendres brutes sont définies par la combustion du produit. La part de cendres brutes doit impérativement être déclarée.

On entend souvent la rumeur selon laquelle les aliments tout prêts contiendraient des substances entraînant une accoutumance. Bien entendu, il n’est est rien et c’est aussi interdit par la loi. Lorsqu’un animal n’aime pas particulièrement manger un produit, il en va comme pour les êtres humains, qui préfèrent aussi certains plats à d’autres contenant pourtant des aliments objectivement de même valeur. L’acceptation de l’aliment par les animaux dépend du choix de matières premières et du mode de préparation. La forte acceptation des produits par les animaux est le fruit d’une recherche intensive de plusieurs décennies et de tests, d’une amélioration continue des produits et d’une qualité de fabrication constante.

Certains propriétaires d’animaux sont tentés de confectionner eux-mêmes la nourriture qu’ils donnent à leurs animaux familiers. En achetant les différents ingrédients et en se donnant le mal de les préparer, ils pensent alors témoigner de leur affection envers l’animal. En réalité, la fabrication de nourriture est une opération extrêmement complexe. Si vous n’êtes pas en contact étroit avec une ou un vétérinaire, le risque est grand de nourrir vos animaux de façon incorrecte. Un chien a par exemple besoin de 37 éléments nutritifs et un chat de 40. Quand on confectionne soi-même son alimentation animale, il est bien difficile de couvrir intégralement les besoins en micronutriments et macronutriments des animaux. Des études analysant des centaines de recettes de préparations alimentaires ont ainsi montré que 95% d’entre elles étaient insuffisantes pour au moins un élément nutritif. Par ailleurs, il est nettement plus difficile de contrôler l’apport calorique adapté avec sa propre nourriture. De temps en temps, on peut donner aux animaux de la nourriture préparée soi-même, mais cela ne doit pas être la règle. Veuillez noter également que de nombreuses denrées alimentaires consommées fréquemment par l’homme peuvent être toxiques pour les animaux.

Le «barf» est une forme d’alimentation spéciale pour les chiens dont on parle régulièrement ces dernières années. L’expression «barf» est l’abréviation de «bones and raw food», ce qui veut dire que l’on nourrit les chiens avec des aliments crus, en particulier de la viande et des os. Le chien est alors censé se nourrir le plus possible comme un loup dans la nature. On ne sait cependant pas exactement si les chiens domestiques, qui vivent depuis des siècles sous la protection de l’homme et ont développé de nouvelles habitudes alimentaires, disposent du même appareil digestif que celui des loups et des chiens sauvages. La nourriture «barf» peut en outre comporter des risques, comme par exemple des agents pathogènes dans la viande crue, un mauvais dosage ou des carences en nutriments. La préparation est extrêmement laborieuse et le dosage est délicat. L’âge, le sexe, le mode d’élevage, la race, etc. doivent être pris en compte. A titre général, le principe «barf» ne devrait être mis en œuvre qu’avec l’aide d’un spécialiste.